Le pays qui fait glousser

Eh oui, c'est le nôtre. Notre bonne vieille France est devenue un sujet de plaisanterie, à l'étranger. Je m'en suis rendu compte mardi dernier, dans le cadre d'un congrès qui se déroulait en Laponie. Lors de ce congré, j'ai eu la chance de suivre l'allocution d'un économiste anglais qui, à un moment, a dépeint la position actuelle de la France. J'ai été frappé de découvrir combien notre pays fait sourire, mais est surtout jugé aujourd'hui comme une préoccupation pour l'Europe (un comble de la part d'un anglais, alors que l'Angleterre songe à quitter l'Europe !). Si l'on peut difficilement nier que notre pays jouit de certains atouts (avec ses entreprises de pointe, la prospérité de son immigration ou encore sa force de travail hautement qualifiée), celui-ci est perçu, d'un point de vue international, comme déclinant. Le pays file en effet un très mauvais coton, quand on étudie les résultats macroéconomiques. François Hollande avait créé certains espoirs avec les élections, mais (comme l'illustrent les sondages) cela fait longtemps qu'ils se sont évaporés. Et si nous fixons déjà avec incrédulité les mesures de Hollande et compagnie, vous n'imaginez pas comme le regard à l'étranger est encore plus atterré. En cause ? L'action majeure de Hollande : la taxe à 75% pour les salaires dépassant un million d'euros par an et par contribuable. Même si cette taxe a pour finir été enterrée, il est bon de préciser qu'elle a avant ça contribué à supprimer tout espoir de prospérité ! Elle reste en effet à l'étranger comme une tache d'huile. C'est là l'image à l'international que laisse le gouvernement socialiste. J'ai eu une longue discussion sur la conférence avec des spectateurs venant de Thaïlande, et tous assimilaient le gouvernement à cette mesure ! Elle a été un signal d'alarme pour les investisseurs potentiels. Si, d'un point de vue électoral, c'était un avantage pour Hollande, elle n'a fait que différer notre sortie des difficultés actuelles. Avec malice, l'intervenant a assuré que même le parti communisite n'aurait osé suggérer une telle taxe ! Je me souviendrai pendant un bon bout de temps de ce congrès en Laponie . François Hollande peut bien jouer les VRP multicartes (quitte à sonner à la porte de Cuba), la vérité est que l'unique parole qui ait été tenue est cette fameuse taxe et qu'elle sera longue à effacer. Si vous ne connaissez pas la destination, je vous recommande d’y aller, c’est magnifique. Je vous laisse le lien vers une très bonne agence qui organise un magnifique séminaire en Laponie. Suivez le lien pour en savoir plus.