Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sonu
30 juillet 2012

Dauphins, plus rentables vivants que morts

Il y aurait 50,000 dauphins près de côtes françaises en méditerranée. Excellent chiffre qui a poussé un grand nombre de passionnés du cétacé à se lancer dans un business lucratif: l'observation des dauphins, des baleines et autres mammifères marins. Cette observation se fait principalement dans le sanctuaire de Pelagos, qui, suite à de très nombreuses expéditions, notamment de gros bateaux, a édicté des règles de bonnes conduites afin de préserver le très délicat équilibre qui règne dans le sanctuaire. Ici, pas question de faire de l'insdustrialisation de l'observation et de la nage avec les dauphins. Ce gros marché est d'ailleurs plus intéressant si tous les acteurs arrivent à ce mettre d'accord pour préserver le sanctuaire de Pelagos, et surtout respecter l'environnement. Voici ce qu'en disait Nice Matin suite notamment à l'opération Delphis: Née en 1955 dans le sud de la Californie, l'observation des baleines et des dauphins demeura longtemps confidentielle. À partir des années 1990, elle a cependant connu une croissance rapide, s'implantant dans quatre-vingt-dix pays. Selon une étude récente, dix millions de personnes s'y adonneraient annuellement, en cinq cents points différents du globe. Sur la Côte d'Azur, l'activité a vu le jour au début des années 1980, en alternative ou en complément des sorties de pêche sportive. À Beaulieu-sur-Mer, Patrice Garziglia fut « le premier à se lancer, en 1981 ». « J'emmenais des clients traquer le thon ou l'espadon », raconte-t-il. « En même temps, je leur montrais dauphins et baleines. » À l'observation aux allures de safari-photo s'est bientôt ajoutée une variante : la nage près des cétacés, plus difficile à réaliser, mais plus rémunératrice pour les opérateurs. Un « gros engouement » Le marché azuréen, que se partagent aujourd'hui essentiellement six professionnels, a prospéré, même si la crise actuelle décourage des clients. À Mandelieu, Thierry Pourrère qui, avec son bateau Annet, propose observation et nage, s'attend cet été « à une baisse de 20 % ». Des concurrents se disent moins touchés, et affirment que la marge de progression reste, dans les Alpes-Maritimes, très importante. « L'activité continue à susciter un gros engouement, même si elle demeure encore limitée sur nos côtes », avance Patrice Garziglia : « On est très loin de la Californie ou du Canada, et notamment du golfe du Saint-Laurent, où les bateaux se suivent en file indienne. » Indéniablement, le whale watching (littéralement « observation des baleines ») participe à la préservation des mammifères marins, pour certains en voie de raréfaction, pour d'autres recherchés pour leur chair. Il sensibilise ainsi l'opinion à leur protection, alors que renaît la pêche à la baleine à but prétendument scientifique : après le Japon et la Norvège, c'est la Corée du sud qui va s'y livrer. Plus rentables vivants que morts Bref, en générant d'importantes rentrées financières, cet écotourisme rend les cétacés plus rentables vivants que morts. Il n'aurait que des avantages, si sa forte expansion ne finissait par perturber, ici et là, les animaux. Hors la nage, dont certaines associations souhaitent l'interdiction (lire page ci-contre), la simple observation n'échappe pas aux critiques. Le sanctuaire Pelagos, qui s'étend de la Corse jusqu'aux côtes varoises et azuréennes, a ainsi édicté un code de bonne conduite, interdisant notamment de s'approcher de nouveau-nés et d'utiliser, sur zone, des sondeurs ou sonars. Dans les Alpes-Maritimes, tous les opérateurs se disent respectueux des règles. En ajoutant que leur nombre est si limité que les dérangements engendrés, s'ils existent, restent marginaux.

Publicité
Publicité
Commentaires
Sonu
Publicité
Archives
Publicité